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Hbsc Xris Blog - A la poursuite du réel, historique et scientifique, parce que 1984, nous y sommes presque.

Archéologie, Histoire de l'agriculture, de l'élevage, de l'alimentation, des paysages, de la nature. Sols, faunes et flores. Les sciences de la nature contre les pseudos-sciences, contre l'ignorance, contre les croyances, contre les prêcheurs de l’apocalypse.

Découvrir les émissions de pollutions atmosphériques réelles sur l'ensemble de la planète via le site de mesures satellitaires Copernicus... A la recherche du réel...

Emissions planétaires de CO2 le 23 février (capture d'écran Copernicus)

Emissions planétaires de CO2 le 23 février (capture d'écran Copernicus)

Découvrir les émissions de pollutions atmosphériques réelles sur l’ensemble de la planète, via le site de mesures satellitaires Copernicus

 

J’ignore si l’augmentation du CO2 contribue au réchauffement climatique actuel. 

Je n’en ai pas la conviction. Mais je n’ai absolument pas de conviction contraire non plus. 

 

Je ne suis pas scientifique de formation, la faute aux mathématiques modernes qui à partir de la classe de 6ème, me barrèrent la route. 

A l’école primaire, j’adorais ce qu’on appelait alors le calcul et que j’ai encore eu la chance de connaitre : ces histoires de trains qui se croisent, des robinets qui fuient, des surfaces à clore, etc…. Et mon dieu, on peut sourire, mais tous ces exercices du passé sont sacrément utiles quand on a concrètement une clôture à faire ou un débit d’eau à calculer ou plus simplement quand on fait ses comptes personnels ou qu’il faut comprendre un rabais ou un taux d’intérêt. Et oui, il fut un temps où en CM2, on calculait des taux d’intérêts !

Mais je suis hermétique à l’abstrait et j’ai pris de plein fouet en arrivant au collège, la réforme dite des maths modernes, début des années 1970. J’ai sombré totalement et j’ai longtemps ignoré, jusque vers l’âge de 30 ans, que derrière des définitions alambiquées et des cortèges de sigles et de lettres qui caractérisent les mathématiques dites modernes, avait été volontairement dissimulé le réel. Pour comprendre cette volonté de dissimuler le réel, il faut remonter à un mouvement de mathématiciens qui s’est appelé l’école de Bourbaki. J’en parlerais un jour, les mathématiques du réel sont fabuleuses et après les avoir moi-même redécouvertes, j’adore les faire découvrir ou re-découvrir et comprendre.

Finalement, cancre en maths modernes, je fus privée d’enseignements de sciences dès la 2de, cursus littéraire de l’époque oblige.

Je me suis bien rattrapée plus tard, grâce à la biologie, apprise en autodidacte, pour éclairer ma passion pour les plantes et ma passion pour l’histoire de la flore et de la faune. Et la biologie conduit à la chimie et à la génétique et ce sont des matières fantastiques…

 

Evidemment, cela ne me donne aucune compétence en matière de compréhension de la physique et de la chimie de l’atmosphère. 

Mais je suis profondément impressionnée par le nombre de français qui sont de grands « pro » de ces questions, notamment dans le monde journalistique et dans celui des stars et starlettes grassement payés pour leurs interventions TV ou radio. 

 

Pire, s’agissant de climatologie, mes connaissances ne vont pas plus loin qu’une heure de cours par semaine dans un cursus d’initiation pour étudiant en histoire, début des années 1980, soit 25 ou 30 heures au total. 

Je me souviens que c’était fort intéressant et fort complexe, si complexe que je n’ai d’ailleurs jamais compris les cycles d’El Nino. J’en ai moins honte maintenant qu’un de mes copains qui a fait une belle carrière dans un Institut de la Recherche et du Développement dans la Pacifique m’a avoué qu’en dépit d’une série de stages de climatologie sur le sujet d’El Nino, il n’y comprenait rien. 

 

Dans mes cours de climatologie du début des années 1980, contrairement aux affirmations actuelles, selon lesquelles les corrélations entre réchauffement et CO2 sont connues du grand public et des « politiques » depuis les années 1970, je ne me souviens pas d’en avoir entendu parler. 

Certes on parlait d’un réchauffement léger et non linéaire car il y avait eu un petit refroidissement dans les décennies passées, et si on s’interrogeait, c’était sur les cycles solaires et la circulation atmosphérique sur laquelle on a passé beaucoup de temps, mais de CO2 ? Nada, ou alors j’ai raté le ou les cours. 

Et puis surtout, on ne sortait pas de cette année d’initiation sans savoir réciter sur le bout des doigts les paramètres de Milankovitch : excentricité, obliquité, précession… Aujourd’hui les cycles de Milankovitch semblent tombés dans l’oubli…

 

Je me souviens par contre très bien que dans ce cours de climatologie destiné à des étudiants en histoire, on a abordé brièvement les variations historiques, le réchauffement médiéval, celui de l’Antiquité, celui du Minoen et cela était vu comme des périodes d’expansion et de prospérité ; bien à contrario des terribles minima de Maunder ou de Dalton que l’on a étudié également. Le minimum de Maunder ou mini âge glaciaire de la fin du XVIIème a été particulièrement éprouvant pour les populations qui l’ont traversé.

On nous expliquait alors, par exemple, qu’il avait fait un peu plus chaud à certaines périodes du moyen âge que dans les années 1980, je dis à certaines périodes car là non plus, cela n’avait pas été linéaire et il y avait beaucoup d’interrogations à ce sujet. Comment pouvait-il se faire qu’à quelques dizaines d’années d’intervalle seulement, on puisse trouver des éléments historiques ou archéologiques laissant à penser qu’il pouvait y avoir des oscillations climatiques rapides, ou des événements extrêmes aussi soudains que contradictoires ? 

On apprenait également que les Vikings s’étaient installés au Groenland (le pays vert) vers les années 900 sur de beaux pâturages bien verts où ils avaient amené leurs troupeaux bovins avant de faire évoluer leur mode de vie avec le climat. 

 

Et puis, séisme, dans les années 2000, se répandent des thèses prétendant que tout cela est faux. 

Pêle-mêle, on n’apprenait qu’il n’avait pas fait si chaud au moyen âge ! Et il n’y avait pas eu de verts pâturages au Groenland, c’était une invention publicitaire d’Erik le Rouge pour attirer des colons ???!!!

Les courbes de températures historiques furent redessinées par un nommé Michael Mann qui par manipulations mathématiques et cartographiques «fabriqua » une courbe historique en forme crosse de hockey pour montrer une hausse récente affolante. https://www.contrepoints.org/2019/08/24/352049-climat-lincroyable-saga-des-temperatures-3-la-courbe-en-crosse-de-hockey

 

Bon… Depuis, même le GIEC a viré la courbe de Michael Mann, même si elle subsiste ici et là sur des sites d’hystérie réchauffiste.

 

Depuis cette époque également, l’étude de carottages effectués au fond des lacs du Groënland ont démontré des variations notables du climat du Groënland, avant, pendant, après l’époque des Vikings. La thèse, selon laquelle ils pratiquèrent d’abord un élevage bovin, avant de se reconvertir dans les ovins en raison d’un refroidissement climatique, puis, face à un nouveau durcissement des conditions, abandonnèrent complètement l’élevage ovin pour la chasse et la pêche avant un repli en bon ordre en Islande, semble à nouveau se confirmer journals.openedition.org/nda/3135

 

Que dire du réchauffement Minoen également contesté dans les débuts 2000 ? Le Minoen, je ne le connaissais guère qu’en Méditerranée au travers de l’âge d’or des Crétois et franchement, je ne connais que très superficiellement les Crétois. 

Il y a une petite année, je suis tombée sur un article sur le sujet, sur un site peu suspect de climato-septicisme http://www.lmd.jussieu.fr/news/archives-actualites-2018/le-climat-de-lepoque-minoenne-etudie-grace-a-des-depots-sedimentaires-provenant-de-leruption-du-volcan-de-santorin . L’article raconte que des analyses démontrent que l’éruption du Santorin est survenue, il y a 3350 ans dans un contexte local de température de l’air supérieur de 4° à aujourd’hui et de température de l’eau supérieur de 2° à aujourd’hui. Or aujourd’hui, date de l’article, c’est 2018…

 

Tout cela pour dire, que si le réchauffement actuel est dû (uniquement) au CO2 d’origine anthropique ou à d'autres gaz à effets de serre, alors je m’interroge sur les causes des réchauffements passés, que je ne comprends pas. Maintenant les réchauffements passés ont pu avoir d’autres causes que le CO2 et le réchauffement actuel peut effectivement être profondément différent dans ses causes des réchauffements passés.

Bref, je n’en sais rien. Mais je garde l’esprit ouvert à toutes les hypothèses en matière de climat.

Je m’intéresse notamment beaucoup aux phénomènes d’Ilot de Chaleur Urbain (ICU) et vu leur extension tant en superficie qu’en altitude, je m’interroge sur l’ampleur de leurs effets sur les températures, ce que je pense sous estimé, mais bon peut-être que je me trompe complètement ou partiellement…

 

Enfin remarquons tout de même que si 2 courbes sont relativement corrélées, ce sont les courbes d’augmentation du CO2 et d’augmentation de la population mondiale et il me parait évident que quoi qu’on fasse, la 1ère (le CO2) dépend de la seconde (la population mondiale)… Et il est bien étrange que quasiment personne n’en parle...

 

 

Quelques semaines avant les incendies en Australie, j’ai découvert un site satellitaire de mesures de diverses pollutions atmosphériques. Il s’appelle atmosphere.copernicus.eu/charts/cams/carbon-dioxide-forecasts 

 

Je ne l’ai pas découvert par hasard, je cherchais des mesures fiables et véritablement scientifiques de la pollution atmosphérique dans différentes régions du monde. Et en pianotant, j’en ai découvert d’autres, celui de la Nasa, par exemple, plus complet au niveau des cartes et plus compliqué aussi pour aborder la question. J’ai donc choisi de faire découvrir le site européen avec ses quelques cartes faciles à lire.

Contrairement à ce que j’ai longtemps cru (diable, qu’est qu’on peut être naïf !), les productions de CO2 dont sont crédités les habitants des différents pays de la planète, sur les sites internet et dans les journaux, ne sont aucunement le fait de mesures réelles au niveau du sol avec des appareils dûment étalonnés, par exemple issus de ces appareils genre ceux utilisés par Air Parif dont les niveaux de détection sont actuellement tellement bas en raison des progrès technologiques, que quoi qu’on fasse, certains hystériques trouveront toujours à en utiliser les résultats pour faire peur.

 

Non les mesures de production de CO2/hab/pays/an qu’on nous sert régulièrement pour nous culpabiliser et nous faire payer, sont des calculs effectués dans des bureaux d’études où des palanquées de comptables et économistes élaborent de complexes usines à gaz ou plutôt à calcul, détachées de la réalité de ce qui s’émet ou se respire réellement dans les différents pays. Ces calculs ont pour base notre niveau de vie avec des coefficients arbitrairement attribués à ce que nous possédons, ce que nous mangeons, nos déplacements, etc. 

 

Qu’il faille cumuler 50 voitures aux normes européennes ou plus pour atteindre le niveau de pollution d’une seule voiture de certains pays émergents, dans les bureaux d’études, tout le monde s’en « fout ». Que la cuisine se fasse au charbon de bois dans de nombreux pays pauvres de la planète, ce qui entraine des niveaux de dégagements de pollutions considérables, à la fois par la cuisson des aliments, mais aussi par les techniques très artisanales de fabrication du charbon de bois, dans les bureaux d’études, tout le monde s’en « fout » également. Qu’une industrie d’un pays émergent émette des quantités rocambolesques de polluants par rapport à la même industrie ultra moderne et strictement normée et contrôlée d’un pays développé, dans les bureaux d’études, toute le monde s’en « fout » aussi… 

 

Enfin soyons honnête, en dehors des bureaux d’études dont l’univers est virtuel, tout le monde ne s’en moque pas complètement et les énormes niveaux de pollution, ailleurs qu’en Occident n’ont pas échappé aux écologistes qui se sont creusés les méninges pour développer un argumentaire à ce sujet… 

Et les sites écologistes abondent qui expliquent que les vilains Occidentaux sont responsables, in fine, de la pollution terrible émise par les pays émergents. Prenons juste deux de leurs argumentaires : 

1- si les voitures polluent autant en Afrique, c’est parce que les vilains Occidentaux y vendent leurs très vieilles voitures Occidentales….ou 

2- si leurs mines et centres d’extraction polluent autant, c’est parce que nous pillons leurs matières premières, pétrole compris.

 

Personnellement après avoir passé un moment à lire sur ce sujet et à réfléchir à la question, je pense qu’effectivement, une fraction de la population Occidentale est responsable de la pollution en Afrique ou dans d’autres pays émergeants qui ont du mal à s’en sortir. 

 

Cette fraction de la population, ce sont ces ONG écologistes et autres agitateurs verts et rouges qui refusent à l’Afrique les moyens de son développement, ici en diabolisant les OGM, là en s’opposant aux engrais ou aux phytosanitaires, les maintenant dans des agricultures dont la productivité peine à décoller, avec pour résultat la maintenance d’une grande partie des africains dans un travail de la terre harassant. Et rappelons que par nécessité, ce travail s’impose aussi trop souvent à des enfants qui seraient mieux à l’école. 

Et pire encore, alors que le continent Africain possède des réserves de pétrole, charbon et gaz, et un extraordinaire potentiel hydroélectrique, on y construit peu de raffineries, de centrales thermiques ou de barrages. 

Les centrales thermiques sont accusées par les écologistes de polluer, ce qui est vrai. Mais à niveau égal de production énergétique, les centrales thermiques polluent bien moins que l’accumulation forcée de groupes électrogènes, qui plus est sont souvent vétustes, ou l’usage quotidien du charbon de bois. Parfois, entre deux maux, le réalisme impose tout de même de choisir le moindre.

Quand aux barrages petits, ou grands, que ce soit en Occident, en Afrique ou ailleurs, ils sont refusés et si possible « cassés » par le monde écologiste, car ils ne sont pas conformes à l’idée que ces derniers se font de la Nature : quelque chose qu’on doit mettre sous cloche. 

Ce sont de telles centrales et sources d’énergie qui nous ont permis de nous développer au XIXème et au XXème. La force hydraulique fut même au coeur de notre civilisation européenne entre le moyen-âge et la révolution industrielle.

En leur refusant l’accès à une énergie bon marché et productible à la demande, une poignée d’Occidentaux refuse aux Africains la possibilité de développer une industrie digne de ce nom et peut-être même une industrie automobile leur offrant autre chose que des voitures de rebut. Et ce n’est pas avec l’intermittence de production et la rentabilité très aléatoire du coûteux solaire installé un peu partout à grand frais qu’on développe une industrie quelconque. 

Pauvre continent Africain, victime d’un néo colonialisme vert et rouge, bien pire que le précédent.

 

Je me suis plongée longuement sur les différentes cartes planétaires des différentes pollutions mesurées qui sont remises à jour tous les jours sur atmosphere.copernicus.eu/charts/cams/carbon-dioxide-forecasts et j’ai bien sûr pu constater, « en réel », les forts niveaux de pollution émanant, de certaines parties du monde, hors les pays européens de l’ouest, dont la vertueuse France. N’en déplaise aux « ayatollahs verts » qui viennent de faire fermer Fessenheim, une centrale en parfait état qui avait encore une quinzaine d’années de fonctionnement devant elle. 

 

Bien sûr, la pollution émanant d’autres continents n’était pas exactement une surprise. 

J’ai des collègues de travail qui ont passé quelques années de leur vie en « mission » dans des capitales de pays émergents. 

Ce qu’ils racontaient était à peine croyable, si ce n’est qu’il racontaient tous des choses similaires : des villes suffocantes où on peine souvent à respirer, les yeux qui piquent, les problèmes pulmonaires conséquents, les « brouillards » ambiants qui régulièrement limitent l’horizon, et même les campagnes souvent puantes de tous ces groupes électrogènes, des feux de bois, et des deux roues infects, et pour tous ces collègues, le même étrange bonheur à retrouver Paris, une ville à l’air si pur. Si si je ne plaisante pas…

Certes on parle souvent des fortes émissions de pollution de la Chine ou de l’Inde, mais on parle beaucoup moins des fortes émissions de pollution provenant d’autres pays d’Asie ou d’Amérique du sud comme des pollutions impressionnantes qui émanent du continent Africain. 

 

Et sur Copernicus, là où je me suis dit qu’on se fichait carrément de nous, c’est lors des incendies australiens. 

Tandis que la presse collapsologiste glapissait à qui mieux mieux au sujet des incendies australiens, je regardais tous les jours sur Copernicus, toutes les zones du monde où cela flambait également et cela flambait souvent bien pire, mais dans l’indifférence planétaire. 

 

Une petite mise au point au passage sur les incendies en Australie :

Certes, il a fait très chaud et très sec cet été austral en Australie et indéniablement, cela a favorisé des incendies, mais pour ceux qui l’ont oublié, chaud ou pas chaud, sans carburant, il n’y a pas d’incendies.

Il a beau faire très chaud dans le Sahara, on y voit pas d’incendies car, hors les oasis, il n’y a pas de végétation. 

Il faut donc comprendre pourquoi cela a brûlé autant que cela en Australie cet été austral. Sur cette question, les débats ont fait rage dans la presse australienne, même si là bas comme ailleurs, la « terreur verte » tente de mettre une chape de plomb sur le réel. Bien évidemment, peu de gens en France lisent la presse australienne (ou connaissent des australiens). 

Résumons :

D’une part, les immenses espaces qui ont brûlé, étaient essentiellement des zones à savanes ou forêts à eucalyptus à vocation d’élevage extensif, ayant fait l’objet d’une urbanisation sporadique, ou rurbanisation plutôt, depuis un peu moins d’un demi siècle. 

D’autre part, l’eucalyptus a deux caractéristiques qui ont font un arbre à incendie.

La première est qu’il flambe incroyablement bien en raison des essences qu’il contient. Les Australiens le surnomment « gasoline tree ». 

La seconde est que les incendies favorisent sa repousse et aggravent son statut d’espèce envahissante, les graines d’eucalyptus germant plus aisément après le passage du feu. 

Or les incendies en Australie, ce n’est pas une nouveauté, il y en a depuis la nuit des temps, et bien avant l’arrivée des Européens, les aborigènes, bien plus intelligents que les écologistes, tentaient d’en limiter l’ampleur par de réguliers brûlis préventifs. 

 

L’incendie australien le plus catastrophique du siècle date de 1974-1975, 100 millions d’hectares (ha) brûlés dans une relative indifférence internationale, les zones ravagées n’étant pas ou peu habitées contrairement aux 10 million d’ha de la saison 2019-2020. 

Il est vrai qu’en 1974-75, où on se fichait totalement des incendies australiens, si une relative hystérie collective s’était déjà emparée du monde occidental, c’était en raison de la peur de manquer rapidement de pétrole dans les décennies à venir. 

A cette époque, je lisais une BD du journal Tintin « Simon du Fleuve », une histoire de monde post apocalyptique après les guerres du pétrole… Ainsi voyait-on alors le futur dans la perspective d’un épuisement mondial des ressources pétrolières à l’échelle d’une trentaine d’années, de quoi sacrément rigoler aujourd’hui ? Encore une fois en ce temps là : CO2, réchauffement ? Peanuts !

 

L’eucalyptus a particulièrement été favorisé dans les reboisements australiens (ou la doctrine écologiste : « laissez faire la nature ») depuis près d’un demi siècle, à la fois car il supporte bien la sécheresse, et parce qu’il est endémique et que nos civilisations Occidentales sont très curieusement frappées d’une fascination récente pour ce qui est endémique. 

Pas sûr qu’on aurait grand chose à manger en Europe (ou ailleurs) si on supprimait tout ce qui n’est pas endémique, en remontant seulement quelques milliers d’années en arrière. Mais 99,9% des gens n’en ont pas la moindre idée.

Par ailleurs, copiant la tradition aborigène, lorsqu’il y avait suffisamment d’humidité et que les incendies étaient contrôlables, les australiens ont longtemps pratiqué des écobuages de sécurité. 

Or, sous la pression des mouvements écologistes, il y a une vingtaine d’années, les écobuages préventifs ont commencé à être interdits, à la fois parce que cela dégageait du CO2 et que c’était donc mal, mais également parce que les thèses écologistes voulaient que la dégradation naturelle des matières végétales mortes enrichissaient le sol et la biodiversité. 

Peu à peu, ces interdictions se sont étendues d’Etat en Etat à toute l’Australie assorties de sévères amendes pour toute personne y contrevenant sur sa propriété. Malheureusement, ce qu’ont ignoré les écologistes qui sont en général des théoriciens qui vivent dans les villes et ne font que passer brièvement dans les espaces naturels pour y effectuer des études aussi alambiquées que bizarres dans leurs résultats, c’est que dans des climats secs, la végétation morte : branches, arbres, lambeaux d’écorces, feuilles, une fois tombée au sol, se dégrade très difficilement. En fait, elle sèche sur place, formant un épais tapis de carburant qui n’attend qu’une étincelle. 

En Australie, le problème était connu et dénoncé par un certain nombre de spécialistes, y compris historiens depuis de nombreuses années. Ces derniers considéraient un incendie majeur comme désormais imminent en raison du carburant accumulé. 

Il y a eu peu de retours sur cette question dans les médias français sauf exception, ce très bon article d’Agora Vox https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/feux-d-australie-la-politique-220576même. Et je n’ai pu m’empêcher de remarquer une petite phrase anodine de témoignage remarquée incidemment dans la presse régionale https://www.estrepublicain.fr/faits-divers-justice/2020/01/07/deux-bisontins-confrontes-aux-incendies-en-australie

Je ne disserterais pas sur le rôle possible des pyromanes, je n’en sais rien. Mais je m’étonne que personne n’ait évoqué le comportement de certains oiseaux de proie australiens qui sont connus pour récupérer des brindilles incandescentes quand ils en trouvent et les dispersent de sorte à provoquer des incendies qui affolent leurs proies au sol, en facilitant la chasse.

Revenons à cet intéressant site qui est finalement le but de mon propos de ce jour.

atmosphere.copernicus.eu/charts/cams/carbon-dioxide-forecasts 

Le lien donne un accès direct à la carte mondiale des mesures satellitaires de la pollution au dioxyde de carbone. J’ai choisi ce lien, les autres liens, plus simples, n’étant pas directs vers les cartes. A partir de cette carte, on peut aisément passer sur les cartes des autres pollutions mesurées.

 

COMPRENDRE LES DIFFERENTES CARTES 

 

Au dessus de chaque carte, il y a 3 icônes : le premier « Base time » permet de remonter (seulement) 5 jours en arrière, le second « Area » de « zoomer » sur une zone de la planète, le troisième « Level » est encore plus intéressant. Lorsque la carte s’ouvre, par défaut, on a « total column » qui est une mesure globale sur l’ensemble de la « colonne » de pression atmosphérique, donc quelque chose de plus ou moins « diffusé » selon les conditions atmosphériques et la météo. Or la pression atmosphérique augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche du sol. Le mieux est donc d’emmener le curseur sur « surface » pour avoir une meilleure idée des émissions au niveau du sol.

 

En dessous de la carte, se trouve un autre curseur qui divise les journées en tranches de 3 heures, il est nécessaire de bouger ce curseur pour se faire une idée sur 24h. Du fait à la fois des émissions d’origines naturelles liées au rythme circadien de la planète, que des activités humaines, les pollutions évoluent forcément quelque peu dans les différentes zones de la planète, selon les tranches de la journée ou de la nuit.

 

Ci dessous quelques explications sur les différentes cartes, en mentionnant qu’au cours de mes recherches sur l’évolution historique des émissions de ces différents polluants, j’ai été frappée par le manque de transparence des sites officiels. Il est extrêmement difficile, sur des sites officiels français, de trouver les mesures du passé, à l’exception de celles d’un passé très récent. 

Et tout semble conçu pour effrayer les populations plutôt que de leur révéler à quel point la pollution s’est effondrée dans nos villes depuis 1/2 siècle et à quel point l’air que nous respirons n’y a jamais été aussi sain, sans doute depuis des siècles.

On peut s’interroger ? 

Volonté délibérée émanant des milieux écologistes de dissimuler les améliorations dans un but politique ? Calculs financiers pour nous obliger à changer régulièrement nos voitures ou nos modes de chauffage ? Epidémie contagieuse de schizophrénie collapsologiste ? Autres ?

 

AEROSOLS = Aérosols ??? Le premier onglet est forcément source de confusion, pour le commun des mortels. On pense bien évidemment à des émissions provenant de ce que l’on appelle des bombes aérosols, permettant de pulvériser au quotidien des produits aussi divers que des déodorants (pouah), des sprays « air frais » (beurk), des bombes de peinture, des insecticides (je me demande qui serait capable de jurer qu’il s’en passera sa vie durant !), etc…

Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Ce que l’on appelle chimiquement un aérosol et une substance chimique, solide ou liquide, contenue sous forme de fines particules dans un mélange gazeux.

Les origines des aérosols sont multiples. Le Sahara génère ainsi des aérosols constitués de minuscules particules de sables. Des forêts, des algues, des volcans génèrent différents types d’aérosols.

Evidemment les activités humaines en génèrent également beaucoup, qu’il s’agisse de la circulation routière, des industries, des feux de forêts ou d’érosion des sols. L’évolution des aérosols et leur dégradation comme leur dangerosité varie considérablement selon leur nature.

 

CARBON DIOXIDE = Dioxyde de Carbone CO2. Le grand vilain de l’histoire actuelle, est ce besoin de le présenter ? 

Toute combustion en produit, qu’il s’agisse de bois ou de matières fossiles comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel. 

En Europe et notamment en France, la pollution au dioxyde de carbone était indéniablement beaucoup plus forte autrefois, et avant même la révolution industrielle lorsque le bois était massivement utilisé. 

Une petite anecdote sur l’air parisien avant la révolution française : Les têtes des statues de la galerie des rois de la façade de Notre Dame de Paris furent décapitées en 1793  sur instruction des révolutionnaires. Disparues, elles avaient été enterrées dans une cour d’un hôtel particulier du 9ème ardt, et ont été retrouvées par hasard lors de travaux en 1977. Les têtes supportaient d’épaisses croûtes grises du passé résultant d’une accumulation de la pollution par la combustion de bois. Et la révolution industrielle française n’avait pas commencé.

Et si les immeubles privés parisiens étaient plus ou moins (plutôt moins) nettoyés tous les 10 ans en raison d’une loi remontant à Haussmann, tout le monde a oublié que les monuments parisiens étaient affreusement « noirs » avant la campagne de ravalement des façades lancées par André Malraux en 1962 

Le CO2 est désormais plus répandu dans les campagnes que dans les villes, notamment en hiver et dans les zones de montagne, du fait des feux de cheminée ou du chauffage au bois. L’occasion de signaler que les poêles à bois vantés par leurs constructeurs comme écologiques sont très loin d’être aussi peu polluants que cela. L’INERIS, Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques, qui est sous tutelle du Ministère de la Transition écologique a procédé à des batteries de tests sur les inserts et poêles en conditions réelles. Le verdict est sans appel : des sous estimations des différents polluants émis entre 260% et 500%, compte non fait d’une surestimation publicitaire du rendement.

Pour les poêles dernière génération à granulés, les performances « seraient » indéniablement meilleures. Parfois difficile d’en avoir confirmation dans le maquis du net où bien des sites qu’on imagine être des sites d’information sont des sites publicitaires habilement maquillés pour nous transporter dans « Alice au pays des intox ». Il est notamment ahurissant de découvrir que certains constructeurs et/ou vendeurs de ces poêles à granulés puissent afficher impunément des publicités prétendant à un zéro émission de CO2, au prétexte qu’il ne faut pas tenir compte des rejets de CO2, le bois brûlé ayant assimilé du CO2 au cours de sa croissance, il est, par conséquence, argué d’un solde CO2 neutre donc zéro émission !

Et pour conclure, rappelons tout de même deux points : 

Avec, mais surtout sans nous, la quantité de CO2 atmosphérique a varié considérablement dans l’histoire de la terre.

Il y a 500 millions d’années, il y en avait 20 fois plus qu’aujourd’hui et rien que les derniers dinosaures en respiraient 5 fois plus que nous.

Et le CO2 est un des « aliments » indispensables du monde végétal. Sa légère augmentation est une des causes d’un reverdissement de la planète depuis une bonne trentaine d’années. Mais selon les écologistes, le reverdissement de la planète est une mauvaise nouvelle ! Ah bon ?

 

CARBON MONOXIDE = Monoxyde de carbone CO. Il est surtout connu pour les intoxications qu’il cause. Comme le CO2, il est produit par la combustion du bois ou des énergies fossiles. Il est indispensable aux processus sidérurgiques et cela n’a rien de nouveau. Les antiques bas fourneaux qui fournissaient du fer par combustion du charbon de bois avec du minerai de fer, puis les également antiques hauts fourneaux plus performants, en Chine dès le VIIème siècle avt JC, en Suède à partir du XIIème siècle après JC (et oui sacré retard), en «  relarguaient » énormément polluant terriblement.

Selon un rapport du Sénat, toutes causes confondues, les émissions auraient été divisées par 5 en France entre 1980 et 2002.

 

FORMALDEHYDE = Formaldéhyde ou Méthanal. Outre une production naturelle non négligeable soit par photo-oxydation dans l’atmosphère, soit comme émission résultant du métabolisme des êtres vivants, bactéries y compris, son origine anthropique résulte de la combustion incomplète de substances contenant du carbone. Ses sources sont aussi bien les feux de forêts, les gaz d’échappement des véhicules non équipés de pots catalytiques, les fumées des industries dans les pays où les réglementations sont inexistantes ou défaillantes, et… la combustion du tabac ou de l’encens, et même la décomposition de déchets végétaux. En Europe, la principale source de pollution est désormais les intérieurs des domiciles où il est très présent dans l’ameublement, la décoration, les isolations avec un « relarguage » progressif au cours du temps.

 

METHANE = Méthane CH4. C’est en premier lieu un « gaz naturel ». Il est produit en priorité par des dégradations et fermentations d'organismes végétaux et animaux, notamment en milieu humide (marais, rizières) et par les mécanismes de « digestion » des êtres vivants. Il y en a beaucoup en sous sol dans les dépôts sédimentaires anciens. Il est d’ailleurs bien connu des mineurs de charbon car c’est le composant majeur du dangereux « grisou » que l'on peut trouver dans les couches de charbon. En fait, le grisou était surtout très dangereux parce que son explosion initiale pouvait à son tour « allumer » la poussière de charbon provoquant des terribles « coups de poussières » en chaine... Les activités industrielles produisent également du méthane de même que les centrales à charbon et ce d'autant qu'on est sur des usines vétustes. Quand aux affirmations selon lesquelles le réchauffement climatique futur serait susceptible de provoquer un vaste « relarguage » de méthane dans l’atmosphère provenant des océans ou de la fonte du pergélisol, je n’en sais rien… Je sais juste, depuis quelques jours, que des forages de carottes glacières en Antarctique ayant eu pour but d’étudier un tel « relarguage » à la fin de la dernière glaciation n’ont rien montré d’inquiétant. (article paru le 21 février 2020 dans la revue Science de l’American Association for the advancement of Science)

 

NITROGEN DIOXIDE = Dioxyde d’azote  NO2. Une partie du NO2 résulte de réactions chimiques naturelles complexes. Le reste est effectivement lié aux activités anthropiques. Il résulte principalement d’une transformation chimique de l’oxyde d’azote NO, des gaz d’échappement. Du fait des réglementations et progrès technologiques, il a été divisé par 2 depuis 1995 à 30 microgramme/m3. Le seuil d’alerte est fixé à 400 et les dommages respiratoires transitoires pouvant apparaitre à partir de 10 000. Pour la petite histoire, l’usage d’une cuisinière à gaz dans une cuisine mal ventilée peut faire aisément dépasser le seuil d’alerte. C’est un des gaz contribuant au SMOG, voir ci dessous SO2.

 

OZONE = Ozone O3. Le terme regroupe deux choses différentes entretenant une énorme confusion. Il y a d’une part le O3 au niveau du sol, un polluant secondaire résultant des rayonnements solaires sur des polluants primaires se formant dans des conditions météorologiques particulières. Il n'est pas bon pour nous.

Et puis, d'autre part, il y a l’ozone qui est principalement d’origine atmosphérique. L'ozone atmosphérique est fonction d’une part de la latitude, sa concentration étant plus élevée au nord de l’hémisphère nord, et d’autre part, de l’altitude, sa concentration variant de 10 km à 35 km d'altitude avec un pic un peu au dessus de 20 km d'altitude.  C’est la fameuse couche d’ozone de haute altitude, dans la stratosphère, qui nous protège des rayon solaires dangereux en les filtrant. C’était un grand sujet « quand j’étais jeune », dans les années 80. Des collapsologues (déjà) nous expliquaient qu’on allait tous « griller » et que le temps était compté (déjà aussi). Les gaz CFC (chlorofluorocarbures) que l’on trouvait dans les aérosols, les systèmes de réfrigération, et je ne sais plus quoi d’autre, étaient désignés coupables. Vrai ou faux, je n’ai pas les connaissances pour en juger mais notons qu’il existe une forte controverse scientifique bien argumentée à ce sujet. 

Les CFC furent remplacés, notamment par les HFC (hydrofluorocarbures), 15 fois plus chers. Et tandis que le citoyen lambda était invité à mettre la main au porte-monnaie pour remplacer ses vilains frigo et congélateurs, d’autres se remplissaient les poches. Depuis cette époque, le trou de la couche d’ozone n’a diminué que faiblement, en fait il oscille, peut-être naturellement…  

Et on apprend maintenant que les HCF seraient non seulement des gaz à effet de serre ultra puissants, mais qu’en plus, ils réchaufferaient la basse atmosphère ce qui est mauvais pour la couche d’ozone ! Préparez vos porte-monnaies...

 

PARTICULATE MATTER = Particules plus ou moins fines. Il s’agit de poussières d’une taille de quelques microns ou plus, pouvant résulter du chauffage, des industries, des chantiers, de l’agriculture ou tout simplement de l’érosion des sols. Pour en comprendre la problématique, on ne mesurait autrefois que les « grosses » particules. A partir des années 1990 apparaissent en France des appareils de mesure distinguant les particules d’une taille de 10 microns, puis de 2,5 microns actuellement. On a donc pas toujours mesuré la même chose, donc sacrément difficile de s’y retrouver et d'expliquer quelque chose de parfaitement clair et cohérent. Cela étant la quasi disparition du charbon a permis de diviser les taux d’émissions de particules (fines et beaucoup moins fines) au minimum par 10 depuis les années 1950 en région parisienne.

 

SULPHUR DIOXIDE = Dioxyde de souffre SO2. Il est libéré naturellement dans l’atmosphère par des éruptions volcaniques, il suffit de regarder de se déplacer sur les cartes régionales de Copernic pour découvrir que les volcans d’Islande ou du Vanuatu en sont une source quasi permanente.

Bien entendu le dioxyde de souffre est également un produit de la combustion de charbon, fiouls lourds sulfurés. C’est une des causes principales avec le NO2 d’un brouillard spécifique appelé Smog, contraction anglaise de smoke, la fumée et fog, le brouillard, qui sévit actuellement dans de nombreux pays hors du monde Occidental.

Le problème existait en Europe depuis la fin du moyen âge avec l’usage croissant du charbon de terre appelé ainsi à l’époque pour le distinguer du charbon de bois. Le problème croit avec la révolution industrielle et atteint son paroxysme au XXème siècle. 

Paris n’était pas épargné et l’augmentation constatée du nombre de brouillards dans la capitale, fin XIXème siècle et début XXème a pour origine entre autres pollutions le SO2. Le nombre de jours de brouillard à Paris culmine à près de 100 jours annuels dans les années 1920. Il est actuellement d’une vingtaine seulement, c’est à dire revenu à un niveau « naturel ».

Les pays Occidentaux prennent conscience de la gravité du problème suite à la tragédie du 4 au 9 décembre 1952 à Londres où un anticyclone aggrave le SMOG : 4000 morts dans les jours qui suivent, 6000 morts dans les mois qui suivent. 100 000 Londoniens sont affectés. Dépassant les 300 micro grammes/m3 à Paris, en hiver, début des années 1950, encore à 150 en 1960, le dioxyde de soufre est tombé à 20-30 dès les années 2000 du fait des réglementations imposant la désulfuration des combustibles. Les mesures seraient encore plus basses aujourd’hui. A défaut de trouver des données objectives pour Paris dans le maquis documentaire (volontaire ?) d’Air Parif, j’ai trouvé des données pour les concentrations à Bruxelles entre 1977 et 2004 montrant une baisse spectaculaire, page 43 du document https://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/Air_Labo_so2.PDF?langtype=2067

On peut rajouter ce rare site avec des données scientifiques : http://www.m2-ssents.uvsq.fr/spip.php?article1207

Précisions que grâce à un système de mesures effectuées spécifiquement au pied des grands axes de circulation et au ras des voitures, Air Parif arrive à des niveaux de pollution logiquement supérieurs. Mais à part quelques malheureux SDF, ce sont des lieux où personne ne vit ou dort.

 

FIRE ACTIVITY = Feux et incendies au niveau du sol. C’est une donnée un peu plus compliquée car les satellites détectent en fait des émissions de chaleur et de rayonnements provenant du sol en ayant des systèmes plus ou moins complexes pour faire le tri entre ce qui est émis naturellement et ce qui ne l’est pas. Les cartes des feux, au jour le jour, en Australie durant la période des incendies, me laissent à penser que les systèmes d’analyses de données sont relativement au point.

La graduation de cette carte doit être lue à l’envers, du plus faible à droite, au plus fort à gauche.

 

 

En ce qui me concerne, à la lecture de ces cartes, je ne saisi pas très bien en quoi et pourquoi les européens de l’ouest en général, (allemands exceptés), et les français en particulier plutôt vertueux pour l’instant sur le plan des émissions polluantes, grâce au nucléaire malheureusement en cours de sabordage, devraient faire des sacrifices conséquents pour limiter leurs émissions de CO2 ou d’autre polluants. 

Nul effort n’est à attendre du côté asiatique qui se contrefiche totalement du GIEC et d’un éventuel réchauffement. 

Les énormes pays que sont l’Inde, Pakistan, Bangladesh sont plombés par des natalités qui ruinent leurs efforts de développement et leurs soucis sont ailleurs. 

Amérique du sud, Asie du sud-est et Indonésie ou Philippines ne veulent pas d’un néo colonialisme et n’en ont pas besoin. Ils suivent leur propre route pas forcément très verte, mais aucun GIEC n’y changera quoi que ce soit.

On remarque même qu’après un effort conséquent pour développer un parc solaire et éolien au cours de la décennie 2010, la Chine a effectué en 2019, un virage à 180° pour la simple raison que les bilans financiers du solaire et de l’éolien sont aussi désastreux que l’intermittence de leur approvisionnement incompatible avec les exigences du développement industriel et des besoins d’un état moderne. 

En attendant que les programmes de constructions hydro-électriques et nucléaires Chinois, qui sont les plus impressionnants de la planète aient réellement fait dégringoler les émissions de polluants, le choix a été fait de relancer massivement la construction de centrales thermiques au charbon. 

Quand au Japon, qui après Fukushima avait envisagé une diminution de la part du nucléaire, cette diminution s’est faite en relançant un programme de centrales thermiques classiques faisant remonter les émissions de polluants. La relance du nucléaire est cependant à l’ordre du jour.

 

Personnellement, si je ne vois pas en quoi je pourrais changer mon mode de vie, somme toute assez simple. Pas sûr que la petite Greta, soit en mesure de vivre aussi simplement que moi très longtemps, et encore moins qu’elle soit en mesure de travailler physiquement en plein air comme je le fais. Je pense que cette gamine qui ne bosse jamais, ni à l’école, ni ailleurs, aurait un sacré choc.

La première évidence qui, cependant, se présente à moi est que si nous, européens, les éternels coupables de « l’Histoire », devions vraiment faire des efforts, peut-être la première logique serait de demander à tout ceux dans nos pays, qui sont en bonne santé et en âge de travailler, et qui ont fait de l’assistanat des états-providence un mode de vie, de sortir de leurs divans et de leurs fauteuils et, de stricts consommateurs donc stricts pollueurs, devenir producteurs vertueux en les impliquant par exemple dans les domaines de l’environnement. Désherber avec une binette ne demande pas un stage de qualification, ramasser les feuilles mortes au râteau, non plus, et tout cela ne pollue pas, et chacun pourrait travailler dans sa commune ou son quartier, au pire à 15-20 mn en vélo, sans polluer par des déplacements en véhicules thermiques.

 

S’agissant des mesures qui visent à réduire notre niveau de vie ou de confort global, elles nous conduiront inévitablement à une consommation moindre, ce qui n’aidera en rien un continent prioritairement producteur de matières premières comme l’Afrique, bien au contraire.  

L’Afrique doit être aidée par des capitaux, de vraies technologies performantes, des techniciens pour les accompagner à réduire leurs émissions de pollution, tout en augmentant considérablement leurs ressources énergétiques. Et on doit les aider à réduire leur catastrophique natalité que certains inconscients appellent une chance. 

A titre de comparaison, la France qui a peu envoyé d’émigrants ailleurs mais a reçu des immigrants dès le XIXème, a multiplié sa population par 2 entre 1800 et 2000, soit 200 ans. L’Afrique a multiplié sa population par 13 entre 1900 et aujourd’hui, soit 120 ans. Aucun développement ne peut suivre un tel rythme. 

Il n’y a pas d’autres solutions pour à la fois dégringoler les émissions de pollution provenant du continent Africain et en même temps aider les Africains à accéder à des niveaux de vie décents dont je ne vois pas pourquoi ils seraient exclus au nom de la nouvelle religion verte. Là, oui, il y a sans doute quelque chose à faire.

Ce n'est pas en Europe que les efforts sont à faire, c'est ailleurs sur la planète qu'il faut intervenir, comme le montrent clairement les cartes.

Que cela ne soit pas venu à l’idée de nos illuminati du GIEC et à leur cohortes de « khmers verts » est tout de même assez étrange.

 

Et pour conclure, à chacun le loisir de découvrir ces intéressantes cartes en y revenant régulièrement pour suivre les évolutions des réelles émissions de polluants en temps réel… et à chacun ensuite de se forger une opinion…

 

Nota :

Et pour en savoir plus sur la pollution atmosphérique en milieu urbain au XIXème-XXème : journaux.openedition.org/vertigo/12826

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