Le Pakistan, carnage climatique, NON catastrophe démographique : de 38 à 235 millions d’habitants en 70 ans ! A la recherche du réel...

Tous les journaux ont titré à qui en veux tu, en voilà, ces derniers jours les propos extrêmes M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU (le machin, pour plagier De Gaulle !) au sujet des inondations au Pakistan, des inondations de forte mousson d’été sur le sous continent indien.

Je ne sais pas si M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU (le machin, ainsi que le nommait De Gaulle !) est arrivé au Pakistan en bateau à voile (comme Greta aux USA) et sillonne le pays en char à voile (comme bientôt le PSG sillonnera la France), mais quand on s’en prend aux énergies fossiles de la sorte, on ferait bien de commencer par donner l’exemple en changeant ses modes de déplacement.

M. Antonio Guterres ignore de toute évidence tant le climat du Pakistan que sa longue histoire d’inondations dévastatrices. Ce n’est pas parce qu’on a une formation en génie électronique qu’on n’est pas apte à se former en géographie ou en histoire. Loin de là, les techniciens et scientifiques de formation sont souvent brillants, je pense même en général plus brillants que les littéraires…

Plutôt que de me lancer dans un long résumé sur le climat du Pakistan et sur l’histoire des inondations dans ce pays, je suggère à tous la lecture de cet excellent article scientifique qui date de 2010 : « Histoire des inondations et de leur gestion dans l’Asie du sud est et en particulier au Pakistan. »

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2468227620303872

D’accord, l’article est en anglais et je me suis vu reprocher mes sources en anglais.

Que ceux qui ont la patience de me lire se rassurent, en allant sur le petit icône google en haut de leur écran à droite (en principe), ils peuvent obtenir une traduction en français. J’ai vérifié cette traduction française, le texte est parfois un peu bizarre mais parfaitement compréhensible.

LISEZ LE ABSOLUMENT…

Comme on est dans la série « bouffonnerie », en voilà une autre…

Les experts n’ont pas l’air au courant de la longue et forte Niña en cours dans le Pacifique (Niña parfaitement naturelle) depuis 2 ans et demi, qui a de fortes répercussions, tout à fait normale au regard de l’histoire, en terme de sécheresses ou d’inondations dans de nombreuses parties du monde.

Mais puisqu’on parle de CO2 et de pollution, allons y…

Si on va sur Copernicus, https://atmosphere.copernicus.eu/charts/cams/methane-forecasts le site satellitaire européen, on constate une toute autre réalité. Emis depuis le sol Pakistanais, on a généreusement à longueur d’année, toute la gamme des polluants classés gaz à effet de serre. (Je vous conseille de suivre régulièrement au cours de l’année les émissions de méthane dans le sous continent indien et dans toute l’Asie, c’est fascinant de n'entendre parler ensuite que des rots des vaches)

Là c’est juste les émissions de CO2 au niveau du sol pour le mardi 13 sept, 19h à Paris, 22h à Karachi au Pakistan, le continent américain n’est pas réveillé.

Voilà 235 millions d’humains qui cuisinent pour leur grande majorité avec des énergies fossiles, pour une part non négligeable, au charbon de bois, issu de la coupe massive de leurs forêts qu’ils massacrent à un rythme effréné sans que nul « garde vert » n’y trouve à redire.

Quand les ressortissants du Pakistan disposent de moyens de transport, ils circulent sur des deux roues ou des quatre roues dont la pollution au km doit atteindre et dépasser, pour un seul véhicule, celui de 10 véhicules européens. Et quand un Pakistanais prend le train, c'est un train diesel, il n'y a quasiment pas de lignes électrifiées. (Pour le pétrole, les Russes sont en train de leur négocier de grosses livraisons au même tarif que l'Inde, qui s'est empressé ces derniers mois d'acheter à prix d'ami, du pétrole Russe boycotté par l'Europe)

Les usines Pakistanaises, qui n’ont que faire des réglementations, tant en matière de pollution, qu’en matière de traitement de la main d’oeuvre, sont affreusement polluantes et l’air de ce pays est en règle générale irrespirable.

Le « fog », un brouillard épais et nocif, du à l’énorme pollution quotidienne émise par le pays, sévit une grande partie de l’année, bloquant parfois les activités ou l’atterrissage des avions.

Fog au Pakistan en 2021 (source magazine Géo)

Mais bien entendu, nous explique t-on, vous Occidentaux, consommez plus que les non Occidentaux. Donc une partie de la pollution émise par les autres pays vous incombe via votre consommation, puisqu’une partie de ce que vous consommez provient de l’étranger.

En fait tout ces beaux calculs de CO2 (ou d’autres pollutions) émis ne sont pas le résultat des pollutions réelles par pays et par habitant, ce sont des calculs abstraits fondés sur différents éléments de nos modes de vie, auquel un coefficient est appliqué.

Donc grâce à des calculs totalement tordus, un Français moyen se voit créditer de l’émission de 4,24 tonnes de CO2 annuel, tandis qu’un Pakistanais n’en émets que 1,06 tonnes annuellement. C'est fantastique ce qu'on peut faire en matière de torsion des chiffres (j'en sais personnellement quelque chose dans un tout autre domaine).

Passons encore que l’on impute au Français moyen une partie du CO2 produit par la Chine, il est vrai que la Chine est l’usine de la planète et que s’ils polluent énormément, nous en sommes sans aucun doute partiellement responsables. Là, je l’accepte, comme pour quelques autres pays qui sont producteurs primaires ou secondaires de biens que l’on consomme en France ou ailleurs en Occident.

Mais je voudrais bien que l’on m’explique ce que nous (vilains pays Occidentaux) devons au Pakistan, dont la balance commerciale est gravement déficitaire depuis des années (en 2019, 23 millions de dollars d’exportations et 50 millions de dollars d’importation) et qui vit bon an, mal an des subsides du FMI et de l’aide alimentaire internationale.

Dans la liste des pays dont la seule véritable production est une production de masse d’humains supplémentaires alors même qu’ils vivent à crédit sur le dos du reste du monde, le Pakistan est en bonne place.

Mais le plus dingue dans ce cortège d’absurdités et d’inepties est l’absence dans les rapports du GIEC (un truc créé par le machin, l’ONU) de toute considération relative à la population des différents pays, à l’augmentation délirante des populations de certains pays du monde, ou à la densité complètement folle de certaines régions en regard de leur climat, de leurs ressources et de leur niveau de technologie et surtout de leur capacité à satisfaire par eux mêmes leurs besoins vitaux : nourriture, logement, santé, éducation.

On nous demande de vivre plus sobrement. Pourquoi pas, j’en serais sans doute beaucoup moins affectée que M. Antonio Guterres.

Mais que ce monsieur qui se balade beaucoup sur la planète m’explique d’abord à quoi cela peut servir de vivre plus sobrement dans un petit pays de 64 millions d’habitants, qui a multiplié sa population seulement par 1,56 fois depuis 1950, augmentation en grande partie liée à l’arrivée massive, parfois consentie mais plus souvent illégale, d’immigrants, tandis qu’un pays comme le Pakistan a multiplié dans le même temps sa population par 6,18 fois, et l’aura multiplié par 9,65 fois d’ici 2050.

Pour couronner le tout, plus de la moitié du territoire Pakistanais (Balochistan, Gilgit Baltistan…) étant constitué de déserts ou de montagnes peu propices aux implantations humaines, l’essentiel de la population se concentre sur une petite moitié du pays.

Chaque humain émets différents types de pollution au cours de son existence, et c’est l’addition de toutes les pollutions émises par tous les humains, qu’il faut considérer. Donc la démographie est au coeur du problème. Il me semble que c’est un problème de calcul niveau CE2, (quand j’étais jeune).

Admirez la similitude de la pente des courbes ci dessous :

Population mondiale, la hausse s’atténuant progressivement résulte des prévisions optimistes du machin (l’ONU). En 2010, le machin annonçait que le cap des 8 milliards d’humains serait atteint en 2028. Il sera atteint au cours de l’année 2022…

Juste un échantillon de chiffres catastrophiques

Quand dans un journal, on vous annonce qu’une famine sévit dans un ou plusieurs pays en mettant en cause le réchauffement ou le dérèglement climatique, allez faire un tour sur ce site :  https://www.macrotrends.net/countries/FRA/france/population  tapez le nom du pays, vous aurez l’évolution du nombre d’habitants depuis 1950 et cela vous permettra d’y voir plus clair quand aux causes probables des famines.

Pour l’aide alimentaire internationale 2017 : https://news.un.org/fr/story/2017/12/372982-trente-sept-pays-ont-besoin-dune-aide-alimentaire-exterieure-selon-la-fao

Pour l’aide alimentaire internationale 2021, on prend les mêmes et on en rajoute 8 : https://news.un.org/fr/story/2021/03/1090932#:~:text=Dans%20les%20Am%C3%A9riques%2C%20seuls%20Ha%C3%AFti,et%20le%20Y%C3%A9men%20sont%20concern%C3%A9s

A ces aides programmées annuellement par les Nations Unies, s’ajoutent des aides ponctuelles consécutives à des crises diverses et les interventions ponctuelles ou régulières de nombreuses ONG.

Quelques petites notes sur certains pays :

FRANCE : jusque dans les années 1960, l’essentiellement de l’accroissement de la population française est indéniablement lié au baby boom que connaissent alors toutes les populations qui vivent en France quelque soit leur origine. A partir du milieu des années 1960, la quasi totalité de l’accroissement de la population est lié à l’immigration extra-européenne et à la forte natalité de ses descendants qui ont reproduit les schémas de forte natalité de leurs pays d’origine.

Chine : un pays dont il n’est absolument pas illégitime de nous imputer une partie de sa pollution puisque nous consommons tous, partout sur la planète, du « made in China ». La Chine est un des plus gros pollueurs de la planète actuellement mais cela devrait changer très vite dans les années à venir puisque la Chine a lancé le plus gros programme de construction de centrales nucléaires qui n’ait jamais été imaginé. De nombreux barrages hydroélectriques sont en construction pour renforcer une production hydroélectrique qui est déjà gigantesque (le 1/3 de la production planétaire). On notera qu’en Chine, on a pas un ministère de la transition écologique pour faire casser des barrages qui produisent de l’électricité comme en France…

Il existe également un programme solaire et éolien notamment dans les zones désertiques de l’ouest du pays, mais une grande partie des crédits dévolus à ces programmes ont été diminués à la portion congrue ces dernières années en raison de la faible rentabilité des investissements et des problèmes que font poser une énergie non pilotable sur les réseaux électriques qui doivent être aménagés, coûteusement, pour supporter des variations de charge.

Mais surtout, surtout, le pays a su contrôler sa démographie par une politique de restriction des naissances extrêmement stricte, et franchement c’est une immense réussite qui force l'admiration.

Afghanistan : on note un quadruplement de la population en dépit de quelques décennies de guerre d’abord avec les Soviétiques puis avec l’Occident, mais aussi entre ethnies. Pauvres Afghanes enceintes ou allaitantes toute leur vie comme nos ancêtres, sauf que grâce à l’aide internationale, leurs enfants ne meurent pas en masse… Mais quelle vie de femme ! Allo Sandrine ? Ah le féminisme n’a plus rien à voir avec la burka mais tout à voir avec le barbecue et la viande de boeuf ?

Ah, et au fait, de quoi est producteur l’Afghanistan, qui vaudrait qu’elle nous impute une partie de sa pollution ? De 90% de l’opium consommé sur la planète. Juste bravo !

Ethiopie : au vu de l’augmentation de la population, la sécheresse et les criquets ont bon dos pour expliquer la crise alimentaire.

Madagascar : outre sa démographie déraisonnable est le pays africain qui a cédé (volontairement et moyennant finances) le plus de terres agricoles à des investisseurs étrangers, Chine en tête, mais d’autres pays Asiatiques sont présents et les Saoudiens sont également de la partie.

Il est facile pour de puissants investisseurs étrangers d’acheter ou de louer de vastes superficies à Madagascar, le cadastre est quasi inexistant, les autorités totalement corrompues et le pays bien moins dangereux que d’autres régions d’Afrique.

Les investisseurs Chinois sont connus pour expulser purement et simplement les paysans des terres qu’ils ont acquis et ils font venir de Chine leur propre main d’oeuvre pour les mettre en valeur.

Zimbabwé : dans le chiffre de la population de 1950, il y avait environ 8% de colons d’ascendance européenne qui ont quasiment tous quitté le pays, majoritairement pour le Royaume Uni, suite aux confiscations de terres et aux vagues de meurtres et persécutions anti blancs des années 2000-2010. La réforme agraire s’est avérée une catastrophe complète et l’ancien grenier à blé de l’Afrique vit désormais de l’aide internationale et de livraisons de nourriture.

République Démocratique du Congo : le qualificatif démocratique dans le nom de ce pays tient du sketch. Le pays est ravagé depuis l’indépendance par les conflits ethniques et l’économie totalement vérolée par une corruption si grave que cela est difficile à appréhender pour un cerveau Occidental.

Contrairement à ce qui est souvent affirmé, les entreprises Occidentales se sont massivement désengagées de ce pays trop dangereux et instable. L’extraction minière, principale richesse du pays est majoritairement sous contrôle chinois et minoritairement sous contrôle sud africain. Les sociétés travaillent sous la protection de milices armées parce que c’est une question de survie pour leurs employés et si le potentiel minier est énorme, l'exploitation reste très faible en raison de l'insécurité.

Encore une fois, contrairement à un mythe diffusé par l'internationale des gardes verts, la plus grande partie des minerais exploités actuellement dans le monde, le sont dans des pays développés.

Un exemple d’actualité : l’uranium

D’une manière générale, méfiez vous des cartes sur l’extraction minière. Souvent elles signalent des mines sans préciser la production qui peut être dérisoire. Mais pire, plus souvent les cartes indiquent les réserves mondiales de minerais ou (d’énergies fossiles identifiées), et non les exploitations en cours.

Bref, tout cela pour dire que si tous les pays qui font à qui mieux mieux, et sans aucun souci du lendemain, des gosses qu’ils ne peuvent, pour nombre d’entre eux, ni nourrir, ni habiller, ni soigner, ni éduquer ne se voient pas imposer fermement demain, pilule contraceptive ou vasectomie par le truc (le GIEC) et son papa, le machin (l’ONU), je ne vois absolument pas pourquoi on devrait se serrer la ceinture dans les pays Occidentaux.

Si le monde va dans le mur, M. Antonio Guterres, c’est démographiquement parlant, et si vous ne le voyez pas, payez vous des lunettes et des bonnes (et faites au passage une commande groupée chez Affle le Fou pour les membres du GIEC…)

Il se fait tard, je vais allumer mon barbecue. Je n’ai jamais été une fan du barbecue, mais je ne sais pas pourquoi mais en ce moment l’entrecôte au barbecue, c’est mon plat préféré…