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Hbsc Xris Blog - A la poursuite du réel, historique et scientifique, parce que 1984, nous y sommes presque.

Archéologie, Histoire de l'agriculture, de l'élevage, de l'alimentation, des paysages, de la nature. Sols, faunes et flores. Les sciences de la nature contre les pseudos-sciences, contre l'ignorance, contre les croyances, contre les prêcheurs de l’apocalypse.

1984, nous y sommes presque......

Affiche du film La Vague (2008) inspirée de l'expérience d'un enseignant californien sur ses élèves de lycée en 1967. A voir absolument !

Affiche du film La Vague (2008) inspirée de l'expérience d'un enseignant californien sur ses élèves de lycée en 1967. A voir absolument !

En 1949, un anglais du nom d’Eric Blair mais connu sous le nom de plume d’Orwell publie un roman qu’il appelle « 1984 ».

Je n’ai lu ce roman que dans les années 1982 ou 83, presque par hasard, lorsqu’il est devenu à la mode en raison de l’année 1984 approchant. 

En dépit de son importance intellectuelle, à mon sens, je n’en ai jamais entendu parler au collège ou au lycée, dans les années 1970, peut-être parce que les thèses marxistes étaient fortement implantées dans l’Education Nationale (1°) et il ne fallait pas donner à connaitre ce roman d’un auteur ancien marxiste, certes resté socialiste, mais devenu profondément anti-stalinien à une époque où cela était impensable.

Au début des années 1980, il m’a fait frémir, mais comme tous les gens de ma génération, je croyais en la démocratie. Je pensais alors naïvement que pour que surgissent et s’installent des systèmes dictatoriaux, il fallait des circonstances historiques exceptionnelles : le renversement d’un régime monarchiste, une crise économique grave, une invasion de l’URSS, ou je ne sais quelle autre catastrophe.

 

 

Peu à peu, contre toute attente, au coeur d’une société que je pensais fondamentalement démocratique, j’ai vu les ingrédients du roman 1984 se mettre en place, pas à pas, tout en douceur, sans aucun soubresaut, aucune révolution, aucune crise majeure, aucune invasion : 

-le télécran de plus en plus omniprésent sous ses avatars : télévision, internet qui relaie aussi la presse écrite, radio, tous médias subventionnés, rappelons le, récitant tous les mêmes textes avec juste des effets de style, puisque l’AFP est la source première de l’information en France, 

-contrôle des commentaires des lecteurs et censure sélective dans les médias, censure sur les réseaux sociaux, voir sur des plateformes de vente uniformisant la pensée (2°)

-réécriture et interprétation de l’histoire passée en fonction des messages politiques à véhiculer (3°)

-manipulations des chiffres et des données statistiques en fonction des résultats souhaités, (4°)

-élimination sélective d’une partie du passé sous prétexte d’allègement de certaines archives, (5°)

-réunions de cadres non plus pour exprimer une opinion divergente ou émettre des idées mais pour applaudir aux décisions déjà prises des grands chefs suprêmes, 

-novlangue, en éliminant certains mots, on tente d’éliminer jusqu’aux concepts qu’ils recouvrent

-éléments de langage fournis préalablement aux écrits ou interviews selon ce qu’il fallait dire ou écrire ou non (6°)

-et pour finir, le pire, méfiance grandissante entre collègues, voir entre présumés amis tant on s’est mis à craindre les dénonciations pour « pensées divergentes ou résistantes »

 

Et élément fort, du roman, qui m’amuse ou me consterne, il y les 2mn de haine, séquence omniprésente dans nos vies. Tous les jours, dans la presse audiovisuelle et dans la presse écrite, c’est même plus que 2mn de haine, parfois c’est 2h de haine, avec dans le rôle d’Emmanuel Goldstein, en ultra favori Trump (7°). 

Marrant d’ailleurs comment certains jours, on peut lui reprocher une chose, et peu de temps plus tard, le contraire, cela fini par intriguer….

 

 

La démocratie, qui est le moins mauvais des régimes ayant existé dans nos sociétés occidentales, est indéniablement en voie de désagrégation. 

Et comme de par le passé, sous d’autres cieux, cette désagrégation est orchestrée par une minorité qui usent de tous les outils législatifs comme révolutionnaires pour écraser les opinions majoritaires.

 

Pour qu’une démocratie existe, il ne faut pas simplement que le droit de vote soit universellement accordé aux citoyens (8°), il faut également : 

-que ceux qui ont été élus en fonction d’un programme l’appliquent réellement une fois portés au pouvoir

-qu’une pluralité d’opinions existent dans toutes les sphères de la société, ensuite… 

-que cette pluralité d’opinions puisse librement s’exprimer.

 

La première condition est piètrement appliquée.

Il est bien rare qu’un parti politique ou qu’un homme politique se conforme au programme pour lequel il a été élu. Effectivement des bribes sont mises en oeuvre ici et là, mais l’oubli rapide et le caractère vague de bien des promesses permettent d’entretenir le doute.

Mais globalement, les manifestations de rue et les groupes de pression, ONG, associations diverses, syndicats, courants religieux, même s’ils sont minoritaires et parfois ultra minoritaires, exercent, avec la complicité du « télécran » des pressions telles qu’ils finissent par imposer dans de nombreux domaines, leurs diktats aux politiques (9°)

 

La seconde condition n’existe plus dans les 2 sphères les plus importantes de la société en terme de "fabrication de l'opinion" : 

-la presse, 

-l’éducation, 

Les choix et les messages véhiculés par ces deux sphères radicalement de gauche et de plus en plus converties à l’écologisme le plus radical (10°) conditionnent les opinions des autres sphères et il faut un sacré esprit critique pour y échapper.

Bien loin des savoirs essentiels : lire, écrire, compter, ou spécialisés : se préparer à une profession, que l’école devrait enseigner, dès la maternelle, c'est une entreprise de propagande à caractère politique et idéologique fondamentalement orientée qui se met en place : internationalisme, socialisme et écologie comme seuls saluts des peuples. Cela se poursuit ensuite pendant toute la scolarité. A cet égard, l'exploration des thématiques du site de l'Education Nationale destiné à accompagner les enseignants https://eduscol.education.fr/  est édifiant.

Et impossible d’échapper au credo entamé à l’école puisque dans tous les moments de loisirs d’un enfant comme d’un adolescent, comme dans tous les moments de la vie adulte : les grands médias subventionnés (11°), TV, radio, journaux internet ou papier prennent le relais, façon « Télécran » d’Orwell. 

 

La troisième condition est en voie de disparition dans la plupart des pays Occidentaux et la France est en tête de la guerre sainte contre la liberté d’expression. 

Les lois mémorielles ont les premières sonné le glas de la liberté d’expression car elle touchent à la façon dont se fait l’histoire. Entendons nous bien, je n’ai aucun doute de l’existence du génocide arménien mais il est irréel qu’il soit reconnu par une loi.

Idem l’esclavage dont on remarquera au passage que seuls les Occidentaux se flagellent comme s’ils avaient été les seuls peuples sur cette terre à pratiquer des commerces humains. Exit, la traite arabo-musulmane, exit les traites d’Européens par les barbaresques. Avec cette loi, apparait une mention, celle de son enseignement obligatoire. 

 

Ensuite, parlons des offensives juridiques d'Etat pour restreindre et à terme, supprimer la liberté d'expression :

Avant même l’avènement peu évitable de la très funeste loi Avia dans les mois à venir, il est quand même sérieusement inquiétant de constater que pour le seul « réseau social» Facebook, en 2015, 37990 contenus ont été censurés par demande gouvernementale en France en 2015 (12°) et seulement 84 contenus ont été censurés en Russie, dont pourtant beaucoup de nos concitoyens pensent qu’il s’agit d’un régime non démocratique…

 

Pire, Facebook a signé en février 2017 (13°), un partenariat avec 8 médias français tous largement subventionnés par l’Etat, pour lutter contre les fake news. 

N’est ce pas incroyable ? 

Voilà une glissade terriblement dangereuse vers le totalitarisme. 

Si des injures ou des discriminations raciales, religieuses, etc… peuvent être définies à peu près objectivement, comment caractériser de façon infaillible une fake news ???

L’histoire regorge à foison d’informations ou d’hypothèses qui, primat de la croyance oblige, étaient considérées comme fausses à une époque donnée et ce sont révélées vraies quelques siècles ou quelques décennies plus tard.

 

Voilà une des raisons pour lesquelles ces dernières années, je vais largement chercher mes infos sur les médias US, non qu’ils soient parfaits mais parce qu’il y reste un peu plus de liberté d’expression qu’ailleurs.

Malheureusement tout le monde ne peut pas faire, en raison de la langue. Curieux comme, ces dernières années, la langue anglaise est devenue un sine qua non de l’accession à la « liberté de penser et de réfléchir ».

 

Il reste également les médias non subventionnés et les blogs où il y a certes du mauvais, mais aussi du bon et du très bon mais il faut les trouver et se dépêcher de les lire avant leur censure. 

Et toujours croiser et recroiser les informations ce que beaucoup de gens négligent de faire.

 

Et puis bien sûr, à défaut d’aller soi-même dans les fonds d’archives, sur les chantiers archéologiques, de travailler dans les milieux scientifiques ou médicaux ou encore dans le monde agricole, il y a les livres que l’on lit : les revues historiques, archéologiques et scientifiques, les vraies, écrites par des spécialistes, non par des starlettes du show bizz en mal de rédemption, des explorateurs de trous noirs qui n'ont pas les pieds sur terre, par des journalistes vulgarisateurs et collapsologues ou encore par des quidams incultes mais fervents croyants en de multiples pseudos sciences qui n’ont pas la première ligne d’explication rationnelle ni la plus petite hypothèse permettant d’envisager une démarche expérimentale de vérification. 

Et encore, dans le domaine de l’histoire et de l’archéologie, il faut aujourd’hui également s’interroger sur les orientations politiques affichées de certains enseignants des universités françaises, propulsés coqueluches des médias, non pour la valeur de ce qu’ils écrivent, mais pour leur défense de thèses ultra politiquement correctes. Ces gens ont aujourd’hui le pouvoir de faire et défaire les carrières désormais plus sûrement que des années d’austères recherches (14°)

Il y aurait fort à dire.

Derrière le « télécran », il faut tirer les ficelles, jusqu’à ce que cela s’arrête de descendre, et parfois c’est long……

 

 

Au temps où Orwell écrivait « 1984 », le marxisme menaçait le monde. Les marxistes étaient arrivés à un moment de l’histoire où la révolution industrielle et la naissance d’un grand capitalisme avaient donné naissance à une classe de prolétaires pas forcément plus malheureux que leurs homologues de la terre, mais arrachés à leurs racines paysannes et en quête d’identité et de futur. 

Pire la 1ère guerre mondiale a sonné le glas d’une Europe sûre d’elle et conquérante, laissant les survivants traumatisés et perdus.

Tous les fascismes du XXème siècle prospèreront sur ce terreau, car ne l’oublions pas Mussolini comme Hitler se réclamaient à la base du socialisme qui est d’essence marxiste quoi qu’on en dise.

 

Sur le fond, l’écologisme est en germe dans le marxisme et dans tous les fascismes. 

Les Big Brothers des différents régimes meurtriers du XXème siècle ont toujours aimé les « retours à la terre » pour rééduquer les masses.

L’Asie de Mao à Pol Pot s’en est même fait une spécialité sanguinolente même si ce n’est pas une exclusivité.

Et rappelons que c’est probablement l’Allemagne nazie qui promulgua les premières législations importantes de protection de la nature du XXème siècle européen. Hitler, qui adorait les animaux et se faisait photographier nourrissant des biches, était végétarien, tandis que Mussolini se faisait filmer participant au battage du blé. 

 

Pour les écologistes, héritiers direct des marxistes et de tous les fascistes, le timing est parfait pour 3 raisons :

 

-Ils arrivent à un moment de l’histoire où les urbains et rurbains dans les pays Occidentaux constituent 90% de la population. Pire 3% de paysans nourrissent 97% de français. Et sur 97% de ces français nourris abondamment, pour pas cher, et plus sainement que jamais dans l’histoire (15°) combien en reste t-il qui savent faire pousser une salade ?

La très grande majorité des Occidentaux ne connait pas la nature hors des sentiers balisés et bien nettoyés des GR et des sites dit naturels aménagés en « cirques » pour citadins. 

 

-Sans doute en raison des ravages de l’enseignement des mathématiques pendant des décennies, et qui a été malheureusement jumelé avec l’enseignement des sciences naturelles, une grande partie de la population française actuelle n’a aucune connaissance théorique, et encore moins pratique, en terme de faune, flore, sols, climats, aucune notion de chimie, de géologie, de biologie, encore moins de génétique. 

Dans le domaine de ce qui s’appelle la N/nature, l’Occidental moyen est un prototype absolument parfait pour lavage de cerveau par « Télécran ».

 

-Et cela tombe super bien pour les écologistes, un réchauffement climatique est en cours, c’est la faute des humains, comment pourrait-il en être autrement ? 

Et ce réchauffement ne peut être qu’une catastrophe, peu importe que la terre ait déjà connue des époques bien plus chaudes que ce qu’on nous prédit, et peu importe que cela soit vécu comme une chance dans certaines régions du monde, et peu importe que nous possédions les moyens technologiques d’y faire face, du moins dans la mesure où la technologie et la science ne sont pas bannies de nos univers par la dictature verte.

Toute hypothèse contraire est exclue et sera probablement bientôt interdite par un texte de Big Brother. Il est d’ailleurs amusant de constater qu’il existe un courant religieux chrétien qui s’est engouffré avec fanatisme dans l’écologisme (16°). Encore une fois, on a croqué la pomme, (enfin produit du CO2) vite repentons nous dans une vie triste et austère.

 

Alors oui, j’ai décidé de me mettre à écrire sur tous ces sujets avant que cela soit interdit. 

Certes, mes écrits n’étant pas dans l’air du temps, mais « à la recherche du réel », il n’y aura pas grand monde pour les lire.

Je ne pense plus changer grand chose à une sorte de « machine infernale » qui est en marche et prend de la vitesse de manière inquiétante d’autant que d’inquiétants systèmes de financements (17°) la dopent de manière vertigineuse.

Il y a certes toujours l’espoir, mais je veux surtout laisser un témoignage de ce que je savais, de ce que plein de gens savaient : historiens, géographes, agronomes, agriculteurs, écologues, biologistes, généticiens, chimistes, etc…. et que plus personne n’écoute mais qui écrivent tout de même avec l’énergie du désespoir.

 

 

NOTES : 

 

(1°) La polémique que provoqua en France en 1974, la sortie de « L’archipel du Goulag » de Soljénitsyne, n’est pas imaginable par ceux qui ne l’ont pas connue tant les idéaux communistes étaient fortement implantés déjà dans une partie de la presse comme chez les enseignants. Le PC français et un certain nombreux de journaux, y compris un journal catholique se lancèrent dans une campagne de calomnies dont le point d’orgue fut de prétendre que Sojénitsyne était pro nazi (comme quoi on diabolisait déjà en invoquant l’extrême droite). Le Nouvel Observateur se distingua à l’époque en ne cédant pas aux pressions du PC et tenta de défendre l’écrivain. Ma mère, qui avait acheté le livre, m’expliqua qu’au collège, « il ne fallait pas dire qu’il y avait ce livre à la maison, pour éviter des ennuis »

 

(2°) A l’origine, censé refléter une pluralité d’opinions et nourrir le débat chez les lecteurs, le contenu des commentaires d’articles sur les journaux en ligne ne reflète désormais que le niveau de la censure dans le journal concerné.

Reconnaissons que les censeurs ne veulent pas forcément museler l’opinion même si certains ont des censures conformes à un « courant de pensée » rédactionnel. Mais les censeurs jugent surtout selon des grilles de ce qui est supposé admissible, ou non, sur le plan légal et ce plan légal se restreint gravement ces dernières années. Attendu l’ampleur de la censure, ce qui reste des commentaires des lecteurs ne livre plus qu’une vue déformée de la pensée du public, et à mon sens, mieux vaut désormais une absence de commentaires, qu’un reflet distordu de l’opinion publique. 

Une plateforme de vente comme Amazon.fr a désormais également un comité de censure pour les commentaires, crainte des lois françaises oblige. Dommage que la vérification de l’achat critiqué, positivement ou négativement, ne soit pas un critère de publication, car sur les livres, il y a de quoi s’interroger tant les trolls fleurissent pour descendre des livres dont ils ne connaissent visiblement rien. On remarquera à contrario la liberté d’expression qui règne sur la plateforme US Amazon.com.

 

(3°) Progressivement, depuis le début des années 2000, le terme « Centre d’Interprétation Historique » est donné par le Ministère de la Culture à des musées ou sites locaux. Certes, le terme y est défini dans son sens classique d’action de « traduire ou faire comprendre » mais on ne peut s’empêcher de penser au sens plus actuel d’ « attribution d’une signification déformée ou erronée ». 

L’histoire est évidemment sujette à interprétation selon les époques, il faut relire Raymond Aron « Introduction à la philosophie de l’histoire, critique de l’objectivité historique » ou plus facile d’accès, Paul Veyne « Comment on écrit l’histoire ». Néanmoins, en dépit des biais temporels, le travail de l’historien ou de l’archéologue, n’est-il pas fondamentalement de rechercher le réel et l’objectivité ? A moins qu’il faille parler au passé ?

 

(4°) Rien n’est plus aléatoire qu’une statistique, il suffit de modifier les critères d’entrée pour modifier les résultats. C’est un grand sport de l’administration française, je le connais bien... On notera que les graphiques tirés de ces statistiques peuvent faire peur, rassurer ou laisser indifférent en fonction de la graduation choisie des abscisses et des ordonnées. C’est un art qui s’apprend selon le message à véhiculer. Pour finir, c’est une grande erreur de penser que 2 événements ayant la même évolution statistique sont corrélés, les scientifiques ont démontré qu’il suffit de chercher un peu pour trouver des corrélations parfaites mais parfois totalement abracadabrantes, ex : nombre de suicides en voiture aux USA et courbe d’achat en milliers des voitures japonaises aux USA (Pour la science n°481 « Les coïncidences fortuites »).

 

(5°) Dans les différents fonds d’archives, les statistiques font désormais partie des catégories de documents à conserver prioritairement pour les générations futures, au détriment de bien d’autres documents. Lorsqu’on a participé directement ou indirectement à l’élaboration de statistiques au cours de sa vie professionnel, un tel choix donne le tournis. J’ai eu l’occasion de m’élever contre ces choix dans ma vie professionnelle antérieure. J’avoue honteusement que j’ai finalement pris le parti de me taire pour éviter de gros soucis qui auraient obéré ma fin de carrière.

 

(6°) Les fonctionnaires ont une obligation de réserve dans l’exercice de leur fonction vis à vis de la presse, ce qui est à mon sens, une atteinte à la liberté d’expression. Néanmoins beaucoup de ministères sont peu regardant sur cette obligation. On a cependant remarqué à quelle vitesse le Ministère de la Culture a interdit à ses architectes de répondre à tout interview après l’incendie de Notre Dame de Paris : demande d’autorisation d’interview, fourniture des questions, « éléments de langage » fournis par le ministère pour les réponses. Entendons nous bien, l’incendie de Notre Dame peut parfaitement être accidentel, je n’en sais absolument rien. 

 

(7°) Il est extrêmement curieux de découvrir que ce personnage politique, qui selon la presse subventionnée, serait nanti de tous les défauts : élu par accident par les américains, qualifié de plus mauvais président de l’histoire US, haï de toute la planète et de ses concitoyens US, n’en serait pas moins actuellement un candidat tellement favori pour la prochaine présidentielle américaine que ses adversaires démocrates ne savent qui lui opposer.

 

(8°)Personnellement, je suis hostile au droit de vote des personnes qui purgent une peine de prison pour quelque motif que ce soit. Lorsqu’on a nuit aux autres et/ou à la société, on n’a pas à s’exprimer sur son fonctionnement du moins durant le temps où l’on purge sa dette, ensuite c’est une autre question.

 

Je m’interroge aussi sur la légitimité du droit de vote des personnes qui, sans raison légitime de handicap physique ou de maladie grave, vivent de l’assistanat social, leur vie durant. Lorsque l’on ne contribue en aucune manière à la société dans laquelle on vit et qu’on y a jamais contribué, mais qu’au contraire, on vit à ses dépens, en quoi peut-on légitiment participer à des décisions sur son fonctionnement ?

 

Pour finir, je suis dubitative quand au droit de vote accordé récemment aux handicapés mentaux avec tout le respect que j’ai pour eux. Si des personnes sont sous tutelle ou curatelle, donc incapable de gérer leurs biens et leurs vies sans un « tuteur », comment peuvent-elles objectivement faire des choix libres et conscients dans le domaine politique ? 

Il a été précisé que ces personnes pourraient être guidées dans leurs choix par leurs « éducateurs ». Lorsqu’on connait l’ancrage à gauche du monde éducatif, peut-on vraiment croire que cette mesure soit intellectuellement honnête et fondée sur le souci d’intégrer davantage les handicapés mentaux dans la société ?

 

A contrario, je pense qu’au sein d’un pays, les personnes de nationalité étrangère quelque soit leur origine, qui paient des impôts, et uniquement celles qui paient des impôts, et contribuent en cela à la richesse de ce pays, devraient, par dérogation au droit de la nationalité, avoir le droit de vote à toutes les élections du pays où elles paient des impôts.

 

(9°) Avons nous élu en France un parlement écologiste ? Non ! 

Avons nous élu un président écologiste ? Non ! 

Avons nous élu des conseils généraux écologistes ? Non !

Avons nous envoyé une majorité d’écologistes au parlement européen ? Non !

Alors pourquoi ces successions de lois et de projets de lois écologistes que la majorité des français n’a pas souhaité mais qui s’imposent petit à petit sous la pression de poignées de manifestants auxquels les médias accordent une importance que numériquement, ils n’ont aucunement ?

On aurait pu évoquer également l'immigration sauvage et massive qui est imposée alors même que la grande majorité des français y est opposé, mais j'avoue que c'est un sujet sur lequel je ne bats plus. 

Je pense de plus en plus que si les Européens sont en cours de remplacement sur leur territoire historique, et bien, ce peuple soumis, pleureur, faible et flagellant le mérite. L'histoire des peuples est Darwiniste, comme l'ensemble du vivant.

 

(10°) Vote des journalistes en 2012 (pas de chiffres plus récents, car en raison des multiples articles sur le sujet à l’époque, la majeure partie des journalistes refuse désormais de répondre.)

https://www.ojim.fr/le-vote-des-journalistes-un-demi-secret-mal-garde/

Vote des enseignants en 2017

https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/3751-1-study_file.pd

 

(11°) Les subventions à la presse écrite

https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/33224-aide-a-la-presse-les-journaux-les-plus-aides-par-l-etat

Les subventions à la presse télévisuelle sont plus compliqués à chiffrer, car elles ont des sources plus nombreuses jusqu’aux Conseils Régionaux.

https://www.contribuables.org/2016/10/tele-publique-gaspillages-sur-toutes-les-chaines/

L’AFP, largement financé par l’Etat et gouvernée par un Conseil d’Administration dont la composition laisse rêveur, publie de nombreux articles (ou communiqués) tous les jours, pas tous mauvais, soyons honnête. 

Les différents médias, abonnés à l’AFP, « recopient » ces articles, avec quelques modifications de style pour les « resservir » sous une autre forme à leurs lecteurs ou auditeurs. En règle générale, aucune vérification de l’information n’est faite. 

Donc si l’AFP se trompe, tout le monde répète la même ânerie, c’est parfois comique, c’est souvent tragique.

 

(12°) Censure Facebook 2015

https://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/1178058-la-france-grande-championne-de-la-censure-de-contenus-facebook-en-2015-statista/

 

(13°) Partenariat Facebook et médias français   

http://www.wikistrike.com/2018/08/qui-se-cache-derriere-la-censure-sur-facebook.html

 

(14°) Au sein de l'Université Française, sur des sujets d’histoire comme l’esclavage, l’Afrique…. d’archéologie comme les études indo-européennes, dans le domaine de la sociologie, de la philosophie, des sciences économiques, le politiquement correct a pris le pas sur la quête de l’objectivité. Et la peur s’étant installé, pratiquement tout ceux qui auraient des arguments contraires se taisent. Malheureusement, je les comprends.

Saluons au passage le remarquable livre de l’ivoirien Kakou Tigori « L’Afrique à désintoxiquer » sorti récemment qui analyse avec lucidité la « réécriture de l’histoire du colonialisme en Afrique par les courants marxistes après la 2ème guerre mondiale » et ses conséquences. Avec toute la créativité linguistique africaine qui enrichit la langue française sur ce continent, il a même créé un mot valise : le mencomafnoire pour désigner les mensonges communistes concernant l’Afrique Noire.

 

(15°) Les campagnes de presse contre les herbicides et les pesticides ont fait naître dans l’esprit du grand public une haine et une crainte de l’agriculture dite industrielle qui est totalement injustifiée. 

Le public ignore qu'outre supprimer les plantes concurrentes pour augmenter les rendements, un des rôles essentiel d’un herbicide, sélectif ou non, est d’éviter qu’une culture soit « polluée » par des mauvaises herbes indésirables, qui risquent ensuite de se retrouver dans la chaîne alimentaire. Or le mythe de la « nature est bonne » a fait oublier la toxicité d’un très grand nombre de plantes. Pas trop grave encore si des coquelicots tant souhaités par certains rêveurs polluent un champs de céréales, la toxicité du coquelicot est légère (encore que cela dépende des quantités), mais l’intoxication au datura ou à la nielle de blé n’a rien d’anodin. 

Des pesticides permettent d’éviter la prolifération de champignons toxiques sur des céréales qui provoquent de graves dommages physiques et notamment neurologiques (les danses de Saint Guy, Saint Mathieu, St André, toutes oubliées).

En l’absence de certains traitements, des mycotoxines se développent sur des fruits et légumes, provoquant de nombreuses pathologies. Certaines mycotoxines sont hautement cancéreuses. On pourrait continuer longtemps.

Quand aux pesticides qui ciblent les insectes, ils protègent des récoltes qui sans cela connaitraient de fortes baisses de rendements, voir des destructions complètes.

Qui est prêt à payer beaucoup beaucoup beaucoup plus cher sa nourriture, car il n’y a plus rien sur les étals ? 

Et qui est prêt à aller dire à un grand nombre de pays qui vivent de l’aide alimentaire internationale « Désolés, mais pour vous on a plus rien » ?

En 1800, avant le début du grand décollage agricole du XIXème, un ménage français moyen consacrait 80% de son budget à l’alimentation, et encore, les choix, la diversité et le raffinement était complètement inexistants. 

Bienheureux était tout simplement celui qui mangeait……

 

(16°) Feuilleter l’édition magazine chrétien d’écologie intégrale « Limite » ainsi que les ouvrages « Nos limites » ou « Radicalisons nous » de Gautier Bès.

 

(17°) Etats et grandes multinationales de la finance, de l’industrie, du commerce, etc… financent de plus en plus généreusement des mouvements écologistes. 

On ne peut s’empêcher de penser que les uns et les autres cèdent à la pression d’une forme de racket. 

D’une part, les Etats Occidentaux souhaitent indéniablement apaiser les groupuscules extrémistes qui sèment blocages et chaos dans leurs pays respectifs en donnant non seulement des gages législatifs mais aussi des gages financiers de leur soumission. 

D’autre part, il est bien curieux de voir comment certaines multinationales épargnées par toutes critiques et toutes manifestations, financent généreusement des ONG diverses mais toutes de la mouvance internationaliste, marxiste et écologiste. 

Mieux, ne pas financer ces ONG expose à procès, manifestations, actions diverses.

On remarquera que lorsqu’une grande société quelconque, qui ne paillait pas l’impôt révolutionnaire, fait l’objet d’une attaque en règle par un de ces groupuscules, les choses s’arrêtent assez vite si on voit les dirigeants annoncer subitement qu’ils vont financer tel ou telle ONG.

Et d’autres l’ayant très bien fait dans des livres, je ne parlerais pas des financements de l’Open Society d’un certain Georges, financements en général dissimulés derrière d’innombrables filiales aux noms paravents.

C’est un réseau tentaculaire, mondial et d’une organisation extraordinaire, indéniablement reflet d’une intelligence hors du commun. Si on ne s’inquiétait des buts poursuivis, l’admiration serait de mise.

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